Une bien drîole d'après midi.

Un magnifique Dimanche d’Octobre, une journée où l’on apprécie la saveur de l’automne qui approche doucement.

Un soleil radieux et une brise d’air frais qui colore les joues d’un rose pale indiquant bien que l’été est finie et que bientôt l’hiver viendra remplacer la chaleur de ses derniers mois.

Anne regardait par la fenêtre de son dortoir et remarqua que le parc était assez désert. Pas mal d’élèves profité de cette dernière journée de tranquillité pour terminer devoirs ou tout simplement pour discuter avec leurs amis librement. Elle, elle n’avait rien de tout cela à faire.

Ses devoirs étaient fait depuis longtemps et des amis elle n’en avait pas des masses, nan Anne faisait partie de ces personnes qui passent souvent du temps seul et que cela ne dérange absolument pas.

Appuyée sur l’encablure de la fenêtre, elle passa un moment ainsi à regarder plus ou moins dans le vague puis se souvint un instant que son père lui avait envoyé un colis la veille.

Elle n’avait guère eut le temps de l’ouvrir ayant passé sa journée la tête plongée dans des livres de botanique.

Mais maintenant qu’elle y pensait elle se dit que c’était peut être le bon moment, mais au moment même où elle se tournait pour le chercher la porte du dortoir s’ouvrit à la volée.

Des camarades de chambres qui venaient chahuter ici au lieu de la salle commune. Un mince sourire aux lèvres elle attrapa sa cape, ses gants, son écharpe puis son colis et sortit à la volée du dortoir pour se diriger dans le parc.

Oui le parc après tout, il était quasi vide alors c’était l’endroit idéal pour être tranquille.

Elle dévala les escaliers, traversa la salle commune où une atmosphère de fête régné.

Au fur et à mesure de sa progression vers le parc, elle enfilait ses affaires une à une, prenant soin de tenir toujours fermement ce petit colis.

Elle descendit rapidement les étages, marchant et courant à moiti ». 9az lui faisait plaisir de se diriger vers le parc à semi désert pour ce promener en paix et ouvrir ce petit paquet qui devait sûrement contenir une petite surprise de son père. Oui il était toujours du genre à lui envoyer des petits cadeaux, des petits objets utiles à une jeune fille comme elle attirée par l’histoire et son devenir en magie.

Elle croisa quelques groupes d’élèves mais ne leva même pas le regard en leur direction pour savoir si elle connaissait quelqu’un dans le lot, nan elle s’en fichait pas mal et après tout.

Elle arriva enfin dans le hall, le traversa à vive allure et descendit vers le parc.

Lorsqu’elle arriva dans ce dernier, elle se pris un petit moment, se stoppa et respira un grand bol d’air frais. L’après midi était radieuse et dans un sens elle était étonnée de ne pas voir une tonne d’élèves dehors, tant mieux pour elle.

Elle sourit, ehh oui c’est rare mais là elle était seule, puis se dirigea vers son coin préférée.

Un coin reculé du parc, où régnait un immense saule pleureur qui de par sa vieille ressemblait à une immense cabane. Il était près du lac et offrait une vue magnifique sur l’école.

Elle avança d’un pas rapide et lorsqu’elle fut à quelques mètres de l’arbre, elle remonta son colis et commença à l’étudier.

Commençant à enlever la corde qui le cerclait, elle se demandait de plus en plus la nature de ce petit paquet.

Une boîte ?!?

Elle arriva au saule et s’installa en dessous, dé »posant à ses côtés, son sac et le papier qui entouré cinq minutes avant la petite boîte en bois qu’elle tenait à présent dans la main.

Pas une lettre, pas un mot, Anne trouva cela étonnant mais bon son père par instant était encore plus mystérieux qu’elle.

Elle ouvrit alors la boite avec un certaine difficulté comme si le bois par le temps et les années avaient travaillé.

La boite s’ouvrit et Anne ouvrit la bouche, un magnifique pendentif, sculptait et travaillait sûrement à la main était disposé sur un fond de velours noirs.

On aurait dit un visage, mais on le distingués mal, il y avait deux pierres qui sertissait le médaillon, une émeraude et un rubis.

Anne l’observa pendant un bon moment et en le bougeant dans sa main elle put admirer ses reflets délicats et fins.

Son regard fut cependant attiré par la petite boîte dans laquelle le médaillon avait été déposé.

Une inscription était gravée à l’intérieur.

Ouvre les yeux !

Elle regarda l’inscription un petit moment, jouant avec le pendentif dans sa main lorsqu’une voix l’interpella.

Enfin elle, elle ne savait pas si c’était à elle qu’on parlait, mais elle sortit de ses pensées et leva le regard…